À ceux qui demandent à DIOUF ou WADE, anciens présidents, de se prononcer sur la situation du Sénégal : vous espérez qu'ils disent quoi qu'ils n'ont pas eux mêmes su faire au moment opportun ?
Plus Macky SALL président abuse du pouvoir, pour oppresser les sénégalais et usurper les institutions pour briser ses opposants politiques, plus on mesure l'ampleur de l'échec d'Abdoulaye WADE, par exemple, au sommet de la République du Sénégal. Plus il méprise le peuple et pose un discours décalé de la réalité, plus on voit qu'il à du DOIUF sous la main. Nous sommes dans un État multirécidiviste.

Avant WADE, nous avons vécu 40 années avec la même formation, les mêmes méthodes et les mêmes hommes politiques ; les mêmes promesses et les mêmes problèmes. DIOUF était comme un étranger à la tête de l'État du Sénégal. Ni les aspirations ni le quotidien des sénégalais ne semblaient lui être familiers. Ou bien, il n'aimait pas assez les sénégalais. Mais, de toutes les façons, l'histoire des sénégalais n'est plus son problème ou du moins sa préoccupation publique. Il n'en parle plus depuis sa chute.

En 25 années d'opposition, WADE de son côté a vu et vécu toutes sortes d'injustices en compagnie de ses sympathisants et concitoyens. L'appareil État non transparent et pas assez juste lui a valu des diabolisations, des complots, des élections volées et des vas et viens en prison. Des injustices qu'aucun de ses prédécesseurs, ni SENGHOR ni DIOUF, n'a subi particulièrement.

Ce WADE aura la chance d'arriver au pouvoir, contrairement à beaucoup d'opposants comme lui, Mamadou DIA, Cheikh Anta DIOP, Blondin DIOP, etc. malheureusement sacrifiés par des politiques voyous et néocolonialistes. Beaucoup de sénégalais seront, par la même, traqués et tués pour le maintien du pouvoir et contre leurs idées et projets pour un développement et une libération de leur Sénégal.

A partir du moment où drainant toutes les espoirs et la légitimité, WADE arrive à la magistrature suprême (après avoir vécu toutes pressions et oppressions avec ses camarades politiciens et ses sympathisants citoyens), un ses combats de principe par devoir de mémoire et pour l'histoire devait, sans délai, être d'instaurer une séparation des pouvoirs, un l'état de droit, pour que plus aucun sénégalais n'ait à revivre cette injustice qui se couvre et se sert des lois et des pouvoirs de la République pour opérer. Mais, au lieu de marquer définitivement l'histoire en tourant une page et en posant un bon pas vers plus de démocratie avec le soutien de l'écrasante majorité tes compatriotes, WADE se dédit. WADE viole la constitution, WADE tripatouille les textes et instrumentalise la justice. WADE veut impose un successeur comme dans une monarchie. WADE brigue un troisième mandat cancérigène pour l'organisme de la jeune République du Sénégal.

Aujourd'hui, si tout le monde ose cracher sur le combat citoyen et patriotique des sénégalais, dans leur marche vers plus de démocratie, c'est aussi parce qu'il à osé le faire du haut de tout ce qu'il représentait comme rupture et résistance. Tout le monde ose cracher sur les efforts, les martyrs et l'histoire. Tout le monde peut cracher sur ces mobilisations et engagements qui ont porté sa marche bleue et son alternance. WADE n'a pas assez respecté ceux qui l'ont porté et comment ils se le représentaient. Il n'a pas assurer leurs arrières. Aujourd'hui, n'importe qui ose récidiver, affaiblir et affaisser davantage la République déjà très fragile du Sénégal. Au lieu de fermer à jamais une page de la sombre marche politique du Sénégal, nos chefs d'Etat ont ouvert davantage les voie de dérives pré comme post alternance, permettant à tout successeur de récidiver, à l'image de SALL.

Le peuple fait toujours ce qu'il peut et la responsabilité devant l'histoire reste énorme pour beaucoup d'hommes politiques sénégalais.